Réussite en franchise : le parcours des Burgers de Colette

Interview de la Franchise les Burgers de Colette par nooa

L’aventure entrepreneuriale & la naissance d’une franchise

Tu peux te présenter, et nous présenter Les Burgers de Colette ?

François Dallemagne : Je suis François Dallemagne, passionné de restauration et d’entrepreneuriat. J’ai cofondé Les Burgers de Colette, un concept de burgers gourmets à la croisée des chemins entre le diner Americain et la culture bistrot française, revisité avec des recettes modernes et généreuses. Aujourd’hui, l’enseigne commence à essaimer en franchise, avec l’ambition de faire rayonner la Colette partout en France.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’entreprendre, et pourquoi t’associer avec Thibaud Bouillon ?

François Dallemagne : L’envie d’entreprendre est née d’un besoin de liberté et d’un goût du défi. J’ai toujours voulu construire quelque chose de mes mains. Thibaud et moi, c’est une histoire d’amitié et de complémentarité. Lui est très opérationnel, terrain ; moi plutôt orienté stratégie et développement. Ensemble, on se pousse à aller plus loin.

Interview franchiseurs Les burgers de colette

Selon toi, quel est le plus gros défi quand on entreprend ?

François Dallemagne : Apprendre à lâcher prise. On a tendance à vouloir tout faire soi-même au départ. Le vrai tournant, c’est quand on commence à structurer, à déléguer, à faire confiance à ses équipes.

Vous ouvrez votre premier restaurant franchisé en 2023. Comment as-tu su que c’était le bon moment ?

François Dallemagne : Quand on a vu l’enthousiasme de nos clients et le succès de nos premières adresses, on s’est dit qu’on tenait quelque chose. Des candidats nous ont sollicités naturellement, on n’a pas eu besoin de forcer. C’était le signal qu’il était temps de structurer un vrai réseau.

Pourquoi avoir choisi la franchise comme modèle de développement ?

François Dallemagne : Parce que la restauration, c’est un métier de terrain. La franchise permet de s’appuyer sur des entrepreneurs motivés, qui vont s’approprier le concept tout en étant accompagnés. C’est un partenariat gagnant-gagnant.

Défis & gestion du réseau

Quel a été le plus gros challenge rencontré dans le développement ?

François Dallemagne : La standardisation. Quand on passe d’un restaurant à plusieurs, il faut tout normer sans perdre l’âme du concept. C’est un vrai travail d’équilibriste. 

Ensuite, pendant le Covid, on a dû fermer tous nos restos, mais on a rouvert en vente à emporter dès le 20 mars, et ça a cartonné : 150 commandes en deux minutes, chiffre d’affaires doublé, visibilité décuplée. Cette période compliquée nous a finalement permis de prendre une avance énorme pour la suite.

Quelles erreurs vois-tu souvent chez les jeunes entrepreneurs ? Et comment les éviter ?

François Dallemagne : Vouloir aller trop vite. Ouvrir trop de points de vente sans structure, sans process. On a préféré faire moins, mais bien, en investissant dans une base solide : produits, équipe, gestion.

Comment accompagnes-tu ton réseau au quotidien ?

François Dallemagne : On est très présents : visites régulières, échanges constants, formation continue. On veut créer une vraie communauté de franchisés, pas un simple réseau de points de vente.

Comment gardes-tu une culture d’entreprise forte malgré la croissance ?

François Dallemagne : En restant fidèle à nos valeurs : exigence, transparence, convivialité. Et surtout en incarnant nous-mêmes cette culture au quotidien. Ce n’est pas juste un document dans un classeur.

Recrutement & développement du réseau

Quels profils recherches-tu chez un futur franchisé Colette ?

François Dallemagne : Des gens de terrain, engagés, qui aiment autant le produit que le contact humain. Pas besoin d’avoir un CV en or, mais il faut de la motivation, de l’humilité, et l’envie d’apprendre.

As-tu une méthode pour attirer les bons profils ?

François Dallemagne : On communique peu, c’est vrai, aujourd’hui le bouche-à-oreille reste notre meilleur canal.

Quel est l’objectif de croissance pour Les Burgers de Colette ?

François Dallemagne : On veut rester sélectifs. 3 à 4 ouvertures par an, en s’assurant que chaque nouveau restaurant soit une réussite. La qualité avant la quantité.

Innovation & avenir

Comment le réseau s’adapte-t-il aux nouvelles tendances ?

François Dallemagne : On est à l’écoute : veggie, digital, livraison, expérience client… Tout évolue très vite. On teste beaucoup, on ajuste en temps réel.

Quel rôle joue le digital dans votre développement ?

François Dallemagne : C’est un levier clé : communication, gestion, outils pour les franchisés. On digitalise un maximum sans perdre l’humain. Le but, c’est de libérer du temps pour le terrain.